lexique_science-fiction

Ben voilà, vu que je fais un site avec des nouvelles de science-fiction, autant faire un petit lexique pour que les chers internautes qui visiteraient mon site ne soient pas totalement perdus dès qu'on leur parle da science-fiction^^. Donc voici un petit (enfin…plutôt petit^^) lexique sur, en particulier, les genres de la science-fiction, mais aussi sur les phénomènes, les "objets", et tout ce qui est en rapport avec la SF…

Le Cyberpunk

Le cyberpunk est un genre de la science-fiction. Dans les romans de cyberpunk, les avancées technologiques sont énormes. Mais l'une d'elles plonge le monde entier dans le danger… On y retrouve généralement une des trois idées suivantes :

  - Les Etats n'ont plus de pouvoir. Le travail, le logement etc. ne sont fournis que par de grosses multinationales. Ce qui a pour conséquence des espionnages incessantes et souvent violents entre ces multinationales…
  - Le vivant peut être manipulé : clonages, mais surtout des idées de mutants (Hulk) et croisements entre homme et machine (Terminator)
  - Une extrapolation du virtuel. Le monde virtuel est tellement développé que l'on peut s'y brancher dessus et s'y déplacer comme dans le monde réel (cf.Matrix).

La Dystopie

Je ne sais pas si le terme de "dystopie" existe vraiment tel quel… sinon, ce serait le contraire de l'utopie.
(petite parenthèse : "dys" correspondant, en grec, au préfixes français "a-" et "in-", on comprend mieux l'étymologie…)
Dans une dystopie (ou anti-utopie), la société est complètement bouleversé par un un gouvernement répressif, corrompu, contrôlé par quelque organisation secrète ou œuvrant dans le secret. La vie sociale n'est quasiment plus possible. La société est plongée dans le chaos (dans quelques cas, la société est tellement réglée que la liberté est presque abolie, sous différents prétextes. C'est ce que j'appelle la "pseudo-utopie" : on croit que la vie est "parfaite" mais en fait non…) . Le héros fait le plus souvent partie de la "résistance" ou est une sorte de "révolutionnaire" ou marginal.
Bizarrement, ce thème (gouvernement corrompu / répressif / contrôlé etc.) est aussi repris dans bon nombre de romans du fantastique (par exemple Eragon, Le Livre des Etoiles, Ewilan (par le passé)…), mais les romans de SF restent les plus importants du genre, notamment Le Passeur, Fahrenheit 451, 1984 et Le meilleur des mondes.
Un autre aspect de la dystopie est cette fois plus matériel : à cause de la dégradation de l'environnement, la vie n'est quasiment plus possible, du moins, comme avant.
Dernières choses, la dystopie critique souvent le monde actuel de manière détournée et le genre fait partie, avec l'utopie, des romans d'anticipation.

Les 4 dimensions

D'après la théorie de la relativité de Albert Einstein, notre Univers est composé de 4 dimensions : 3 d'espace et une de temps. C'est ce que l'on appelle l'espace-temps.
On peut, aujourd'hui, se déplacer plus ou moins librement dans les trois dimensions d'espace, mais il nous est en revanche impossible de nous déplacer dans la 4^edimension de temps (le temps…). Ce qui ne parait gêner les auteurs de romans de science-fiction le moins du monde : les récits de voyages dans le temps sont très courants dans la SF.

Le Planet-opera

L'histoire se passe en dehors de la Terre. Il y a en général une colonisation (ou des essais de colonisation) de planètes de notre système solaire (ou de la Lune), parfois même de planètes extrasolaires.
Le planet-opera ressemble assez au space-opera, à ceci près : le space-opera se passe dans le space c'est-à-dire l'Espace (l'Univers quoi !) et le planet-opera dans une planète (une ou plusieurs…)

Le plasma

D'un point de vue scientifique, le plasma est un gaz porté à température très haute, à un tel point que les noyaux des atomes sont littéralement désintégrés. Il est donc aussi incandescent et émet de la lumière.
Dans la science-fiction, le plasma est utilisé comme "arme" (ou plutôt munition => canons et pistolets plasma). Mais ceci est quasiment impossible dans la réalité car :
- les "charges" de plasma pourraient être très facilement déviés avec un simple aimant,
- l'énergie nécessaire pour "entretenir" le plasma serait trop grande pour être stockée dans un simple petit pistolet.
Donc, vous avez peu de chances de trouver des pistolets à plasma chez vos marchands d'armes avant longtemps…

Le Post-apocalyptique

Le post-apocalyptique (de post- : après et apocalypse, la fin du monde) est un autre genre de la science-fiction. Il décrit la vie des humains après une catastrophe qui détruisit (presque) la Terre entière, et qui est d'origine nucléaire , virale ou naturelle (météorite ou raz-de-marée par exemple), mais se concentre rarement sur la catastrophe elle-même. Le thème n'est pas seulement présent dans la littérature, nombre de jeux de rôle, par exemple, traitent de ce thème (comme le célèbre jeu de rôle français Vermine où les joueurs doivent éviter de se faire bouffer tout crus par des arthropodes géants^^)

Le Space-opera

C'est le genre de la science-fiction par excellence. Il exploite les trois thèmes les plus connus de la science-fiction ( rencontre avec des intelligences extraterrestres, colonisation des planètes solaires ou extrasolaires et voyages dans l'espace et dans l'Univers). En gros, les héros de space-opera se baladent dans l'Univers, se fichent pas mal des lois de la physique interdisant de se déplacer plus rapidement que la lumière et de se téléporter comme ils le feraient, rencontrent et combattent des extraterrestres en offrant un feu d'artifice d'effets spéciaux de lasers et d'explosions. Le genre ressemble donc au planet-opera, mais en plus spectaculaire.

Le Steampunk

Dans l'univers Steampunk, le plus souvent, les machines à vapeur ont tellement progressé que les moteurs à essence n'ont pas vu le jour. Cette civilisation uchronique est donc assez différente de la nôtre vu que toutes les inventions relatives au pétrole (matières plastiques, centrales électriques fonctionnant avec le pétrole, donc il n'y a pas ou peu d'électricité) n'avaient pas eu lieu et donc l'informatique n'avait pas beaucoup progressé non plus.
Les auteurs de ce genre s'inspirent le plus souvent de l'époque et des œuvres de Jules Verne et de H.G. Wells, et on peut classer les œuvres de steampunk en deux grandes catégories :
- Ceux qui créent leur propre univers
- Et ceux qui ne le font pas et se servent d'un univers déjà créé par un autre auteur.
Quésaco, me diriez vous. Je vais donc vous expliquer cette classification. Pour la première catégorie, c'est assez clair. Mais d' autres romans de steampunk s'inspirent librement de romans de l'époque des Jules Verne et H.G. Wells et y font dérouler leur propre histoire. Je crois que l'existence de titres comme Sherlock Holmes' War of the World, Le Dossier Holmes-Dracula, et La Ligue des gentlemen extraordinaires illustre assez bien ce raisonnement…

La Téléportation

Qui ne connait pas se phénomène utilisé dans la plupart des romans de fantastique et de science-fiction ? On se trouve à un endroit et blop ! on disparaît et on se retrouve autre part. Quel Allemand ne connait pas la célèbre phrase de Star Trek Beam mich hoch, Skotty ! ? (bon, il doit bien y en avoir quelques-uns mais bon… ah oui, la traduction donne quelque chose comme "amène moi en haut, Skotty !" Si quelqu'un connait la phrase que le commandant pronoce en français dans la série, merci de m'en faire part^^). Bref, la téléportation est certainement le phénomène de la science-fiction le plus connu. Mais peut-on le faire dans la réalité ? Oui et non. En fait, on a déjà réussi à "téléporter" des corps… mais ce n'étaient, pour les plus gros, que des atomes d'hydrogène… Une autre solution livreraient les "trous de ver" (Wormhole en anglais, voir plus bas). Là, le problème reste à peu près identique : la taille des trous de ver se situe au niveau atomique… Donc, l'invention de la machine à téléporter (imaginez de n'avoir qu'à appuyer sur un boutton pour vous retrouver immédiatement au collège ou au travail…), ce n'est pas pour demain… Ni après-demain, d'ailleurs… Mais peut-être… la semaine prochaine^^

Les Trous de ver

Comme je l'ai dit plus haut, les trous de ver pourraient permettre la téléportation (dans les romans de science-fiction) mais aussi des voyages dans le temps… dans le millieu des physiciens !
Pour tout expliquer, les trous de ver sont des sortes des petits tunnels d'énergie qui se forment en permanence. Si quelqu'un entrait dans un bout, il se retrouvait immédiatement à l'autre bout. Le problème, c'est que ces trous de ver sont minuscules et qu'ils se forment deux par deux. C'est-à-dire qu'il se forme un "trou" négatif et un trou positif qui s'annulent presque immédiatement. Si l'on arrivait à neutraliser un "trou" de cette paire, il suffirait de l'aggrandir. Il y a déjà des peintures grossisseuses en cours de développement (à base d'anti-matière notamment), mais nul se sait si elles suffiront. Ensuite, on utiliserait un accélérateur à particules classique et hop !, la machine à voyager dans le temps est née ! Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de si…

L'Uchronie

L'uchronie est un autre genre de la science-fiction. Dans un univers uchronique, un évènement important de l'Histoire n'a pas eu lieu ou s'est déroulé différamment. Le plus souvent, ces évènements sont en rapport avec les guerres mondiales (comme par exemple "et si Hitler avait gagné la deuxième Guerre Mondiale ?"), mais les univers Steampunk, qui peuvent être considérés comme "uchroniques", supposent la non-existence de divers inventions, c'est là le deuxième thème de l'uchronie.
Dans les œuvres récentes de l'uchronie, on peut citer V comme Vendetta et Jean-Phillipe, mais les œuvres les plus connus restent quand même les romans comme Le Maître du Haut château de Philip K. Dick et Le Grand Secret de Réné Barjavel. Pour ceux qui seraient intéresses par le genre, voici un bon site que les question du type "Et si..." : http://arbredespossibles2.free.fr

L'Utopie

Ah… qui n'a jamais rêvé d'un monde parfait, où un gouvernement juste et non-corrompu régnerait en respectant les citoyens, en abolissant l'esclavage, en supprimant le chomage et la précarité ? Qui ne voudrait pas vivre dans un monde où la nature est respectée, où l'on respire un air pur, où l'effet de serre à disparu ? Ce sont justement les fondements du genre de l'utopie : dans un univers utopique, tout va pour le mieux, les sciences sont utilisées pour le bien de l'Humanité, les humains ne pensent plus qu'à se cultiver et laissent les travaux éprouvants ou répétitifs aux machines, le gouvernement est juste, et la nature est respectée. Mais voilà : l'étymologie même du mot nous rappelle que nous nous trouvons dans un rêve : utopie vient de u-, suffixe privatif, et de topos, le lieu. C'est-à-dire que utopie signifie … nulle part ! Voilà de quoi nous remettre les pieds sur terre...
En fait, il y a aussi une deuxième définition possible : Thomas Moore, l'inventeur du terme d'utopie, l'appelle aussi eutopia dans son avant propos. Là, l'éthymologie serait différente : eu- qui veut dire bon, bien et topos, le lieu. Donc, utopie viendrait de eutopia et voudrait dire… le bon lieu ! Mais en fait, la première étymologie est bien plus souvent acceptée…

Voilà, c'était mon mini-dico sur la SF ! Si quelqu'un aurait des suggestions pour de nouvelles rubriques, je suis ouvert à toutes les propositions !

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